Mission à Lumbila (31
octobre au 3 novembre
2004)
Les enfants
Lors de notre compte rendu de la mission du mois de
septembre, nous vous avions parlé des problèmes de santé de deux enfants,
Ibrahim Albert qui a un problème digestif qui nécessitera probablement une
intervention chirurgicale et Benjamin qui lui a un problème orthopédique.
En ce qui concerne
Benjamin, l’intervention est prévue au mois de mars dans un centre de
la Croix Rouge par une équipe de chirurgiens orthopédiques italiens qui
doit venir sur place.
Pour Ibrahim, nous avons pris des contacts avec
l'hôpital pédiatrique Charles de Gaulle. A priori, des renseignements que
nous avons pu avoir à OUAGA et en France par des soignants connaissant
bien l’Afrique et ce type de pathologies, il semblerait que l’intervention
puisse se faire sur place.
Gilles et Jacques
sont les deux jeunes
garçons qui, compte tenu de leur âge, ont quitté le centre mais que nous
continuons à suivre.
Gilles a
décidé d’abandonner ses études, il devrait rejoindre son frère qui lui a
promis un contrat d’apprentissage dans la société de son patron.
Jacques lui
a commencé sa 6ème en cours du soir, il semble déterminé à
réussir, il souhaite maintenant s’orienter vers la comptabilité. Pour
assurer son loyer et sa nourriture, il exécute ponctuellement des petits
travaux de menuiserie.
Vincent a réussi avec plus de 12 de moyenne son CAP et son BEP de
mécanique, mais il n’a pas de travail pour autant (cette voie est très
souvent choisie par les jeunes et il y a donc peu de débouchés). Il
souhaite donc, et il en a les possibilités intellectuelles, poursuivre ses
études pour passer un bac PRO, ce qui lui garantirait, avec de meilleures
qualifications, un travail. Cette branche n’existe pas au Burkina, mais
d’autres pays frontaliers comme le BENIN ou le NIGER ont des écoles.
Vincent se renseigne sur les coûts et les modalités pratiques. Pour
l’instant les bourses de l’éducation nationale lui ont été refusées.
Les autres
enfants vont bien et les plus grands ont recommencé leur scolarité (la
rentrée est en octobre au Burkina).
Nous avons
fait des photos d’identité à 24 nouveaux arrivés depuis le mois de mars.
L’école
La 1ère tranche -
La rentrée
scolaire pour la petite section de la maternelle a pu ce faire dès le
début octobre dans notre superbe école. La maîtresse, mise à disposition
par le Ministère de l’action sociale, établit un programme journalier très
détaillé. Le jour de notre passage, en math, étude du nombre UN,
l’activité coloriage se fait sur des cahiers fournis par le Ministère et
inculque par des dessins très explicites des notions d’hygiène.
Les bancs
des deux autres classes sont arrivés. Ces salles servent pour l’instant à
l’étude des plus grands. A ce propos, 3 jeunes filles françaises âgées de
18 ans, ont choisi, après leur bac, d’aller passer 3 mois à LUMBILLA,
elles y font du soutien scolaire.
Les
latrines sont elles aussi terminées.
La date de
l’inauguration est confirmée pour le 15 janvier à 16 h. Nous avons amené
les cartons d’invitation à Marie-Claire et avons dressé avec elle et les
représentants de l’Ambassade, la liste des invités.
Un devis a
été demandé sur place pour la plaque inaugurale.
La 2ème tranche –
Les
contrats ont été signés avec l’entrepreneur et le contrôleur de chantier.
Un peu plus de la moitié de la somme a été apportée aux sœurs ce qui leur
permettra de régler tout de suite l’avance de 30 % prévue au marché et
leur laissera un peu de disponibilités pour payer les factures au fur et à
mesure de l’avancement du chantier.
Les
villageois sont enfin partis, l’entrepreneur présent sur le terrain les a
aidés à démonter leurs maisons et à transporter les briques, ce qui a
facilité leur départ.
Ainsi l’implantation de
la future 2ème tranche a déjà pu être réalisée.
Autres
actions en cours
Le
dispensaire est en voie d’achèvement, nous pourrons le voir terminé en
janvier.
L’élevage
de cochons fonctionne très bien et les sœurs, très satisfaites de cette
initiative qui ne leur coûte presque rien et qui rapporte, souhaitent
développer cette activité.
Du côté de l’étable, un
2ème veau est né.
Pour le
reste, rien à signaler de particulier, le centre se structure de mieux en
mieux et les progrès sont visibles à chaque visite.
Marie
et Olivier |